Les oiseaux de passage font leur nid dans mes yeux
Ils y resteront le temps de reprendre leur souffle
Le temps que tu les dessines et qu’ils s’envolent
Vers d’autres lieux, d’autres cieux, d’autres yeux
Ton souci n’est pas de dessiner mais de voir
Mon souci n’est pas de voir mais de dire
Tu vas dessiner ce que je te dis
Et tu verras, sur ta toile, apparaître la vérité
La mienne, la tienne et celle des autres
Parce que de ces mille vérités que tu traces
À grands traits de couleurs rageurs
Sur la pointe de tes pinceaux les plus fins
Surgira celle que tu cherches
Ta réalité qui toujours s’enfuit
Qui te fait devenir fou
Et qui depuis la nuit des temps
Niche au fond de mes yeux…
Avec toute ma poésie,
Evelyne
décembre 8, 2017Les oiseaux de passage, pas sages. Le passage de relais. Le passage d’une année sur l’autre.
Quand il s’agit de passer, je regarde ce qui se passe devant mes yeux.
Avec les oiseaux, l’avantage, c’est que, toujours, ils ne font que passer. Il suffit juste de lever les yeux.
Je regarde aussi mes congénères : ceux qui passent à côté de leur vie, ceux qui passent des caps, les petits malins qui essaient de passer au travers (ceux-là, je les connais de l’intérieur), ceux qui passent en force, au forceps, et ceux qui se passent de commentaires.
Avec les oiseaux de passage, l’avantage, c’est qu’ils sont obligés de passer, un jour ou l’autre, dans le ciel. C’est pour cela qu’ils ont été créés oiseaux. Ils emportent toujours un peu de notre poids avec eux, comme pour nous délester. De temps en temps, c’est eux qui se délestent d’une plume.
Cette plume qui me frôle, je m’en délecte, je la laisse virevolter, aurais-je l’inspiration de m’en saisir ? Je sens qu’i est temps.
Momig
décembre 8, 2017Saisis-t’en belle dame, pour notre plus grand plaisir!!