« Je dois écrire pour me taire à jamais. Il est temps pour moi de déposer, comme des armes à vos pieds, les mots sur le papier. Je vous les laisse, ils sont à vous…»
Ainsi commence Que ma voix demeure, le troisième et dernier volet de ma trilogie. Je vous le confie.
Je l’avoue, j’ouvre encore une fois la poésie. Elle semble parfois n’avoir aucune limite et je ne cherche pas à résister. Elle poursuit constamment son chemin en moi. Plus loin, plus profond, plus haut. Elle m’emmène avec elle, gracieuse, en quête de cet inconnu pour lequel, tous je crois, nous vibrons.
Que ma voix demeure est ma réponse au silence, au deuil et à l’oubli.
Que ma voix demeure est un chant d’amour, une déclaration d’existence, un hymne à la vie.
Que ma voix demeure déroule au vif de ma plume la route qui mène d’une enfance catholique à une maternité juive,