Mon amour,
19 mars, 12h30
Le voyage que j’entreprends aujourd’hui a commencé à entrer dans la réalité le 14 février dernier, le soir où tu as décidé de souffler sur les braises qui couvaient sous la cendre. De mes larmes de joie j’ai accueilli une fois de plus ce cadeau inestimable que tu me fais depuis plus de 7 ans : le cadeau de ma liberté.
Notre union est une terre d’aventure que j’arpente avec bonheur en tous sens, découvrant un peu plus chaque jour la plasticité de ses limites. Limites que j’apprends à repousser quand tout au contraire tu t’en fais un manteau confortable et douillet sous lequel ta sensibilité de celte peut enfin s’exprimer.
Je pars emplie de cette légèreté qui me fit si souvent défaut dans mon parcours de vie. Chaque petite épine, chaque petit caillou je les ai déposés sous ton regard bienveillant au bord du chemin qui mène à la simple joie d’être,