Chers amis lecteurs,
Une année se termine bientôt, a-t’elle seulement commencé ?
Parfois j’en doute.
Mais le tic-tac de l’horloge continue sa course à petits pas obstinés
Et remplace déjà le vert tendre d’un printemps kidnappé, par des ors et des pourpres.
Stupéfaite, je suis à nouveau derrière ma fenêtre à vous imaginer derrière la vôtre.
Heureusement, nous nous sommes rencontrés et c’est déjà beaucoup.
C’est un lien qui existe au-delà des parois de verre et des masques C’est une réalité que je chéris et qui me donne le sourire, au cœur de mon ermitage.
“J’ai regardé les bougies brûler
En pensant à chacun de vous, mes vivants
Mes navires qui voyagent et portent désormais au creux des yeux
Ce petit bout de terre, cette petite flamme dont je vous ai conté l’histoire”
Extrait de “Que ma voix demeure”